Créé en 1979, le Club de Défense des Animaux Paris 12 est reconnu d’intérêt général en 1990. Cette reconnaissance lui permet de délivrer des reçus fiscaux permettant aux adhérents et donateurs une déduction sur leur revenu à hauteur de 66% du versement dans la limite de 20% du revenu imposable.
En 2009, le CDA a fêté ses 30 ans d’existence.
Du haut de son expérience, force est de constater que la place de l’animal domestique est de plus en plus fragilisée et les lois, quant à leur droit, ne sont pas toujours appliquées dans les cas de maltraitance, actes de cruautés.
C’est un constat désolant sur la relation de l’homme avec l’animal, animaux devenus objets qu’ils soient vendus en magasin ou dans la rue : j’achète/je jette, j’aime/je n’aime plus… les motifs d’abandons se conjuguent sous toutes les formes.
A cela s'ajoute un contexte social difficile qui ne permet plus à certaines personnes ayant peu de ressources de s'occuper de leur animal. Le CDA a des bénéficiaires, personnes âgées, au chômage, sans domicile fixe, et dans la mesure du possible, il aide ces personnes en leur fournissant des croquettes, pâtées ou des soins vétérinaires (vaccins, stérilisations) leur permettant ainsi de garder auprès d’eux leur animal.
Quelles actions ?
- Régulièrement l’association stérilise des chattes dites« errantes » ainsi que des chiennes de personnes sans domicile fixe,
- Elle prend en charge des sauvetages de chats et chatons maltraités, condamnés à être euthanasiés, etc.,
- Lors d’expulsions de personnes ayant des animaux, elle est souvent saisie par les services sociaux afin de placer les animaux. La plupart de ces aides sont soumises aux moyens financiers du moment.
- Enfin, elle accueille annuellement près de 300 animaux (chats, chiens) via son réseau de familles d'accueil, et en fait adopter entre 260/280 par an,
Elle s’associe avec les fondations et associations de protection animale pour dénoncer le trafic animal en mettant en place par courrier et sur internet des pétitions.
Elle participe à toutes manifestations telles que « Contre les animaux dans les cirques », « Contre la fourrure », etc.
Les comptes
Ne recevant pas de subventions, les ressources du CDA proviennent des adhérents, donateurs, ventes diverses (marque-pages, calendriers, vide-greniers...) et de la participation financière demandée lors de l'adoption d'un animal. En dépense, le poste le plus important et incontournable est celui des frais vétérinaires qui s'élèvent entre 5 et 6000€ par mois.
En janvier de chaque année, les adhérents sont convoqués à l'Assemblée générale qui se tient à la Maison des Associations du 12ème où est domiciliée l'association faute de local.
- Lors de cette réunion sont présentés les actions passées, le bilan des accueils et adoptions des animaux ainsi que les comptes qui sont disponibles à tout moment de l'année.
- Les actions pour l'année en cours, les décisions à prendre, etc.
Les adhérents reçoivent trimestriellement le journal du CDA leur permettant de suivre les différentes actions menées par l'association au cours du trimestre.
→ La pérennité d'une association passe par ses adhérents, chacun au CDA est conscient et reconnaissant que sans leur soutien total, leur fidélité inconditionnelle et la confiance qu'ils nous témoignent, l'association ne pourrait perdurer.
→ Le CDA arrive à un tournant de son existence, il a largement dépassé les frontières du 12ème arrondissement, il opère dans toute l’Ile de France et même au-delà que ce soit pour les abandons, maltraitances…
→ Nous avons besoin de vous, de votre soutien parce que dénier la place de l'animal c'est dénier une partie de nous-mêmes.
→ En adhérant c’est manifester son soutien à l’association et à travers elle militer pour que les droits des animaux soient respectés.
OU
→ Vous souhaitez nous soutenir sans devenir adhérent, vous pouvez faire un don en ligne.
Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent. Milan Kundera